L'application du modèle universel : IL N’Y A PAS DE QUOI SE VANTER ! par François Leclerc

Billet invité.

Effets du modèle universel relevés hier au fil de l’actualité :

Les deux composantes du gouvernement de coalition grec s’opposent depuis la mise en œuvre début janvier d’un droit d’entrée de 25 euros lors des formalités d’admission à l’hôpital. Le Pasok le critique, après l’avoir voté, déplorant que les chômeurs n’en soient pas exemptés (taux officiel : 27% ). Le ministre de la santé reconnait l’injustice, mais défend une mesure selon lui indispensable, les hôpitaux manquant de moyens fautes de crédits. Syriza dénonce ces joutes oratoires qui ne changent rien.

Des coupes de près de 10% dans les pensions des fonctionnaires supérieures à 600 euros par mois ayant été retoquées par le Conseil constitutionnel, le gouvernement portugais veut boucher le trou budgétaire qui en résulte en élargissant l’assiette de la contribution extraordinaire de solidarité (CES) au taux de 3,50 à 10% prélevée sur les retraites du public et du privé supérieures à 1.350 euros. Elle pourrait désormais s’appliquer à partir de 1.000 euros.

Une pression à la baisse sur l’emploi et le niveau des salaires est redoutée en Allemagne, suite à la complète ouverture du marché du travail aux Bulgares et Roumains, en particulier dans des villes comme Berlin, déjà confrontée à d’importants problèmes de pauvreté. En réaction, des campagnes xénophobes se développent, soutenues notamment par la CSU qui prépare les élections municipales de mars prochain en Bavière, alimentées par la crainte de l’accroissement des fraudes aux allocations familiales aboutissant à la diminution de leur montant.